CONTEXTE :
La Sèvre a, durant des années, été un axe de transport structurant entre Vertou, le vignoble et Nantes tant pour les passagers que pour les marchandises. Le développement du train et de l’automobile, ainsi que la vétusté des équipements (ruine du barrage de pont Rousseau, des pontons d’accostage, etc.) ont mis un terme à ses activités dans les années 1960.
La mise en place, en 1983, d’un nouveau barrage à Pont Rousseau et la réhabilitation de l’écluse, en 2000, permet à nouveau de naviguer sur la Sèvre entre la Loire et Vertou. La vallée de la Sèvre, séparant Vertou en deux, a posé également, de tout temps, la difficulté de son franchissement.
La mise en place de ponts, dès le XIX siècle, en remplacement de chaussées, de gués ou de bacs a permis l’amélioration de la mobilité des Vertaviens et l’accroissement du trafic ces dernières décennies. Cependant, la circulation sur ces ponts engendre des problèmes de sécurité aux accès et aux abords de la Sèvre et de ses sites emblématiques : parcs, bassins du Chêne, etc.
L’enjeu retenu :
Le développement de la navigabilité de la Sèvre, en veillant à :
respecter les qualités de la Sèvre, son caractère naturel, son calme, son patrimoine écologique,
mesurer sa capacité à accepter l’élargissement de l’offre de navigabilité, par exemple : faisabilité du développement du tourisme fluvial, de transport collectif type NAVIBUS en respectant l’équilibre écologique.
L’enjeu retenu :
L’amélioration de l’accessibilité de la Sèvre pour tous, en veillant à :
sécuriser les axes de circulation pour favoriser les déplacements tels que la route des Pégers-Reigniers, le boulevard Guichet Serex, et les ponts de la Ramée, de Portillon et du Chêne,
développer, y compris pour les personnes à mobilité réduite, des traversées piétonnes, des liaisons, des circulations douces et en veillant à rendre compatibles les différents usages,
améliorer le jalonnement et adapter l’éclairage des chemins et des promenades.
Les éléments non retenus
Le développement du transport fluvial de marchandises est écarté car il ne répond plus aux circuits et méthodes de logistiques dont le territoire a besoin.
Le développement des transports en commun terrestres est un enjeu fort pour la Ville, et est déjà traité dans le cadre de démarches globales et non spécifiquement centrées sur la Sèvre.
Les réponses à “MOBILITE”
Armelle ALBERT
Bonjour,
Habitant le quartier du Patis Forget, je fait régulièrement les ballades le long de la Sèvre :
sur la rive droite, comme sur la rive gauche.
Le Circuit Sud des Mares propose entre autre une ballade empruntant le pont « de Portillon ».
L’accès à pied est très dangereux ! Le pont n’est plus adapté à la circulation entre Vertou et les Pegers-Reigniers.
Toutefois c’est un passage idéal pour poursuivre la ballade entre le Parc du Loiry et Les Avineaux.
Réduire la vitesse ou construire un pont métallique pour les piétons est un nécessité sur cet axe.
(photos en pièces jointes)
Pour la navigation sur la Sèvre, les promenades en bateau existent au départ de la Chaussée au Moine est cela est très bien.
Pour avoir fait une ballade jusqu’à la Maine, l’accès est ensuite très compliqué. La Maine n’est absolument pas entretenue : des dizaines de tronc jonchent la rivière.
Pièce jointe
Philippe DUPAS
Un NAVIBUS sur la sèvre ?? Une hérésie !!
Pour franchir la sèvre, il y a des ponts. Pour naviguer, dans ce monde de vitesse la rivière me semble inadaptée.
La navigation d’engins motorisés, NAVIBUS, scooters de mer et autres sur la sèvre n’est à mon sens pas souhaitable, tout comme la circulation de cyclomoteurs/motos sur les chemins initialement aménagés pour les promeneurs dominicaux le long de la sèvre.